L'armée du Myanmar a organisé un coup d'État et assassine des centaines de manifestants pacifiques, y compris des enfants. Elle fait tout ça grâce aux milliards de dollars que lui reversent des compagnies pétrolières et gazières comme Total et Chevron.

Le pétrole et le gaz sont les principaux bailleurs de fonds du gouvernement. Ainsi, alors que les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays imposent des sanctions aux militaires, ces généraux impitoyables ne seront pas inquiétés tant qu'ils bénéficieront du soutien financier des géants de l'énergie.

Les défenseurs des droits humains au Myanmar demandent que ces entreprises cessent immédiatement de soutenir le régime militaire. Montrons-leur que le monde entier les soutiens :

Total et Chevron : cessez de financer le bain de sang au Myanmar.

Le pétrole et le gaz rapportent près d'1 milliard d'euros par an au gouvernement du Myanmar désormais sous contrôle militaire. Les militants demandent aux entreprises de cesser ces versements et de placer ces sommes dans un compte séquestre, qui sera débloqué lorsque la démocratie sera rétablie.

Nous savons que c'est faisable  parce que cela a déjà été fait lors d'autres conflits. Total et Chevron pourraient suspendre leurs paiements directs aux militaires, mais seulement si la pression est suffisante pour les y contraindre.

L'armée proclame fièrement qu'elle n'est pas affectée par les sanctions des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne. Ce n'est pas seulement grâce au soutien continu de la Chine, de Singapour et d'autres pays qu'elle s'en sort. Total a versé pas moins de 257 millions de dollars au gouvernement en 2019, ce qui en fait probablement le plus gros bailleur de fonds du régime.

Si les entreprises ne retirent pas leur financement, les sanctions gouvernementales ne serviront à rien. Aidons les défenseurs des droits humains au Myanmar à couper les vivres au régime militaire :

Total et Chevron : cessez de soutenir le coup d'État au Myanmar.

Nous savons que les entreprises comme Total sont sensibles aux pressions publiques. C'est pourquoi elles engagent des lobbyistes et des sociétés de relations publiques aux quatre coins du monde pour soigner leur réputation. Mais les millions de membres de SumOfUs ne peuvent être réduits au silence, et nous ferons tout pour que les dirigeants de Total entendent notre appel.

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