Lafarge

Obligez Lafarge à rendre des comptes sur ses activités en Syrie !

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Une entreprise française qui aurait indirectement financé Daech ? C’est ce que révélait une enquête du Monde parue il y a quelques jours. Lafarge, l’un des fleurons de l’industrie française, y est accusé d’avoir négocié avec le groupe terroriste.

La nouvelle fait froid dans le dos....le géant du ciment, loin d’être freiné par la guerre civile qui s’est progressivement emparé de la Syrie à partir de 2011, a tout mis en oeuvre pour continuer à faire fonctionner ses petites affaires à Jalabiya (nord du pays)...y compris payer des taxes à Daech pour continuer à utiliser les routes. Les intérêts avant l’éthique !


“Construire des villes meilleures”, telle est pourtant l’ambition affichée par le leader français des matériaux de construction. Si nous sommes suffisamment nombreux à l’interroger sur ce sujet, Lafarge sera forcé d’expliquer comment on améliore des villes (et des vies) en tirant profit de guerres et de «petits arrangements» avec les terroristes !


Demandez à Lafarge de s’expliquer sur ces financements morbides !


Au-delà des taxes régulièrement payés à Daech entre 2013 et 2014, le numéro 1 du ciment n’a pas hésité à se fournir en matières premières auprès des entrepreneurs locaux, eux-mêmes ponctionnés par les terroristes. S’agissant du carburant, un employé précise : « Impossible, sans carburant, de faire chauffer le précalcinateur et le four rotatif à de telles températures. Lafarge n’avait pas d’autres choix que d’acheter du pétrole de l’EI, qui contrôlait alors toutes les sources de production à Rakka et à Deir ez-Zor. »


En réalité, Lafarge avait le choix ! L’entreprise aurait dû suspendre ses activités et ne pas prendre part, d’une manière ou d’une autre, à une guerre sanglante et au financement d’une organisation terroriste.


Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise française est mise en cause dans le financement du terrorisme. En décembre 2015, 66 victimes d’Al-Qaida portaient plainte contre la BNP pour son implication dans le financement des attentats de Nairobi et Dar Es Salaam en 1998. Avant cela, en 2014, la justice américaine infligeait une amende record de 6 milliards d’euros à la banque française pour avoir enfreint l’embargo qui visait le Soudan et fait affaire avec un pays accusé de soutenir le terrorisme international.


Lafarge pourrait subir le même sort. On ne peut tolérer que des intérêts financiers passent avant le respect des vies, de la dignité et de la justice !


Obligez Lafarge à rendre des comptes sur ses activités en Syrie !


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