6 décembre 2019 : VICTOIRE !! Les Etats-membres de l'UE ont voté contre le renouvellement de l'autorisation de commercialiser le chlorpyrifos (ethyl et methyl) cette substance dangereuse pour la santé humaine. Un GRAND MERCI aux 221 167 membres de SumOfUs qui ont participé à la campagne et aux ONG partenaires !
Mise à jour du 2 août 2019 : Excellente nouvelle ! L'EFSA (l'autorité européenne de sécurité des aliments) reconnaît la dangerosité du chlorpyrifos pour la santé humaine* et conclut que ce pesticide ne répond actuellement pas aux critères de renouvellement! C'est une étape importante pour se débarrasser de ce pesticide toxique une bonne fois pour toutes. Maintenons la mobilisation et exigeons de la Commission européenne et des gouvernements nationaux une interdiction totale au plus vite !
Mise à jour du 16 novembre 2018 : C'est un véritable scandale ! D'éminents scientifiques viennent de montrer que le chlorpyriphos a été autorisé par les États-Unis et l'UE sur la base d'une étude de Dow Chemical qui masquait son danger pour le cerveau !
Ce pesticide neurotoxique, qui est aujourd'hui l'un des plus utilisés au monde, n'a rien à faire dans nos assiettes. Une réunion importante aura lieu lundi 26 novembre au Parlement européen et c'est donc le moment de dire aux eurodéputés de nous débarrasser de ce véritable poison.
Soyons nombreux à dire stop au chlorpyriphos et à tous pesticides que les industriels du toxiques mettent dans nos assiettes.
Mise à jour du 23 octobre 2018 : Mauvaise nouvelle. La proposition de la Commission de prolonger l'homologation du chlorpyriphos d'un an a été approuvée à la majorité qualifiée lors d'un vote du comité d'experts à Bruxelles.
Mais cette extension peut être révoquée si, au cours de l'année, une décision de non-renouvellement est prise. Restons donc mobilisés pour venir à bout de ce pesticide et vaincre le lobbying des industriels de l'empoisonnement. Nous vous tiendrons informés des prochaines étapes.
L’UE va-t-elle permettre à l’industrie des pesticides de continuer à empoisonner nos enfants avec le chlorpyriphos ? Ce pesticide, couramment détectés dans les fruits et les légumes, engendre de graves effets néfastes sur la santé, particulièrement chez les enfants.
L’exposition à celui-ci, même à faible dose, peut avoir un impact sur le développement du cerveau et le système hormonal des enfants. Les scientifiques l'ont associé aux retards de développement chez l'enfant ou à la maladie de Parkinson.
Alors pourquoi le trouve-t-on partout sur nos fruits et légumes ?
À présent, les pays de l’UE sont en train de décider s’il faut réhomologuer ce produit chimique dangereux. Une réunion importante aura lieu le 23 octobre à Bruxelles et nous sommes déterminés à ne pas laisser cela se produire - et nous ne sommes pas les seuls.
Nous nous joignons à une coalition regroupant des représentants de l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), Générations Futures, Ecologistas en Acción et les antennes européenne et allemande du Pesticide Action Network pour lancer une campagne d’urgence visant à interdire le chlorpyriphos. Il est temps d'obtenir l'interdiction de ce terrible pesticide.
Dites à l'UE d'interdire le chlorpyriphos et d'assurer un avenir sans produits toxiques pour nos enfants et notre environnement.
Les fruits et légumes frais sont censés être bons pour la santé.
Mais une trop grande partie de la nourriture vendue actuellement en Europe contient du chlorpyriphos, qui peut provoquer des lésions cérébrales et des retards de développement chez les enfants, même en très petites quantités.
Les scientifiques disent que ces effets neurologiques « semblent être permanents, irréversibles et à vie ».
La licence actuelle du chlorpyriphos pour l’Union européenne expire en janvier 2019. En ce moment même, les autorités européennes examinent la demande de renouvellement du pesticide présentée par l'industrie. Mais il manque des données clés dans ce processus de révision, en particulier le lien entre le pesticide et les problèmes de développement cérébral.
C'est notre chance d'empêcher la réhomologation de cet épouvantable pesticide; mais pour y arriver, nous avons besoin de votre soutien aujourd'h
Car le très puissant lobbying des multinationales des pesticides se dresse devant nous. Dow, la principale entreprise à l'origine de la demande de renouvellement, a dépensé plus de 3 millions d'euros pour faire pression sur les responsables européens sur des questions liées aux pesticides pour la seule année 2017.
La même année, sous la pression de Dow, le gouvernement Trump a annulé l'interdiction d'utiliser le chlorpyriphos à des fins agricoles aux États-Unis, malgré les avertissements des scientifiques de l'Agence de protection de l’environnement étasunienne (EPA). La cour d'appel américaine a depuis ordonné le maintien de l'interdiction.
Nous pouvons gagner contre les multinationales du toxique et leur lobbying dopé à coup de millions d’euros, et nous débarrasser définitivement du chlorpyriphos. Nous l’avons fait à maintes reprises, mais comme toujours, nous avons besoin de vous pour y parvenir.
Dites à l'Union européenne d'écouter la science plutôt que les lobbyistes des pesticides et d'interdire ce produit chimique toxique en Europe.
Des membres incroyables comme vous se sont déjà attaqués à l'industrie des pesticides et ont remporté des victoires.
En France, vos dons ont aidé notre partenaire, Générations Futures, à obtenir la suspension d'un pesticide de Dow tueur d’abeilles. Nous ne pourrons jamais dépenser autant d'argent que l'industrie, mais nous pouvons lui opposer le nombre impressionnant de familles et parents qui souhaitent protéger leurs enfants et l'environnement, ainsi que les nombreux autres qui souhaitent simplement que nos gouvernements placent le bien-être humain avant la cupidité des entreprises. Mobilisons nous donc massivement pour vaincre les multinationales du toxique!
Campagne lancée par :
Plus d’informations
France Info. 6 décembre 2019.
Communiqué de SumOfUs. 6 août 2019.
Le Monde. 16 novembre 2018.
LCI. 16 novembre 2018.
HEAL, Générations Futures, PAN. 1 septembre 2018.
LobbyFact. 3 avril 2018.