Depuis 2012, Marineland multiplie les poursuites-bâillons contre ceux et celles qui exposent leurs pratiques cruelles envers les animaux. Maintenant que la Société de protection des animaux de l’Ontario (SPAO) a déposé 11 chefs d’accusation, il est temps que le parc d’attractions retire ses poursuites et change de modèle d’affaires!
Dites à Marineland que vous en avez assez de la cruauté envers les animaux!
Marineland a voulu faire taire ceux et celles qui exposent sa cruauté envers les animaux, mais la Société de protection des animaux de l’Ontario (SPAO) leur a donné raison en déposant 11 chefs d’accusation. Marineland devra s’expliquer en cour le jeudi 26 janvier.
Marineland a lancé pas moins de 9 poursuites différentes contre des publications aussi réputées que le Toronto Star, des lanceurs d’alerte anciennement à son emploi et même un jeune cinéaste californien:
- Christine Santos, une ancienne employée (poursuite déposée en décembre 2012);
- Dylan Powell, un militant pour les droits des animaux (décembre 2012);
- Phil Demers, un ancien employé (février 2013);
- le Toronto Star et ses deux journalistes, Linda Diebel et Liam Casey (avril 2013);
- Jim Hammond, un ancien employé (avril 2013);
- Mike Garrett, un militant pour les droits des animaux (juillet 2013);
- l’hebdomadaire Georgia Straight et le journaliste Travis Lupick (novembre 2014);
- la journaliste Elizabeth Batt (le Digital Journal s’est rétracté sous les menaces, novembre 2014);
- Zach Affolter, un étudiant en océanographie qui préparait un documentaire (mai 2016).
Dites à Marineland de retirer ses 9 poursuites-bâillons!
Toutes ces personnes, qui vivent jour après jour avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, ont voulu exposer ce qui se passait vraiment à Marineland. La cruauté animale n’affecte pas que les animaux marins: les accusations de la SPAO concernent le traitement des ours noirs, des cerfs, des daims, des élans, des paons et des pintades.
Les accusations sont graves. Si le parc est reconnu coupable, les administrateurs de Marineland pourraient devoir payer une amende de 60 000 $, se voir interdire le fait de posséder des animaux pour le reste de leur vie et être condamnés à passer jusqu’à deux ans en prison.
Il est tout simplement indécent dans ce contexte que Marineland maintienne les poursuites lancées dans l’objectif de museler ces lanceurs d’alerte.
Dites à Marineland que la cruauté envers les animaux et l’intimidation envers les lanceurs d’alerte doivent cesser!
Les personnes qui militent pour les droits des animaux ne veulent pas obliger Marineland à fermer ses portes: elles veulent que le parc change son modèle d’affaires pour être axé davantage sur manèges.
L’ère des parcs qui engrangent des profits sur le dos de la captivité des animaux tire à sa fin. C’est l’une de nos grandes victoires de 2016: en s’unissant, les membres de SumOfUs ont contribué à faire passer une loi en Californie qui met fin à l’élevage des orques en captivité. SeaWorld devra fermer ses portes si des changements ne sont pas apportés rapidement. Ensemble, nous pouvons également faire en sorte que Marineland devienne du parc d’attractions sans cruauté envers les animaux.
Dites à Marineland de retirer les poursuites-bâillons et de changer de modèle d’affaires!
Plus d’informations
[en anglais] Marineland sues Vancouver paper, eighth lawsuit since 2012
Niagara Falls Review. 19 novembre 2014.
Niagara Falls Review. 19 novembre 2014.
[en anglais] Plunging into Lake Ontario for a cause
Toronto Sun. 3 janvier 2016.
Toronto Sun. 3 janvier 2016.
[en anglais] Marineland Can Sue Me -- But Not Silence Me
Huffington Post. 1 avril 2013.
Huffington Post. 1 avril 2013.
[en anglais] The World’s Most Famous Walrus Is Being Abused, Trainers Say
Daily Beast. 20 mai 2016.
Daily Beast. 20 mai 2016.
Le parc Marineland visé par six nouvelles accusations de cruauté animale
La Presse. 9 janvier 2017.
La Presse. 9 janvier 2017.