La catastrophe de Fukushima n’est toujours pas terminée.
Des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Des centaines de milliers ont été évacuées. L’environnement est dévasté par les radiations. Et maintenant Tepco veut déverser des centaines de milliers de tonnes d’eaux usées radioactives dans l’océan Pacifique…
Tepco, c’est le géant de l’énergie qui n’a pas respecté les normes de sécurité les plus élémentaires à la centrale de Fukushima Daiichi. Ce manquement à ses obligations a mené à la défaillance des génératrices d’urgence lorsque le tsunami a frappé en 2011.
Il va sans dire que les répercussions qu’aurait le fait de déverser encore plus de déchets nucléaires dans l’écosystème marin seraient catastrophiques.
Néanmoins, il n’est pas trop tard pour empêcher l’écocide imminent : le gouvernement japonais doit encore donner le feu vert à Tepco.
La population locale maintient déjà le gouvernement japonais sous pression depuis la catastrophe de Fukushima. Aujourd'hui, avec le soutien du monde entier, nous pouvons contribuer à braquer les projecteurs sur ces dangereux plans de Tepco et implorer le gouvernement de dire non.
Dites au ministre de l’Environnement japonais Koichi Yamamoto de protéger nos océans en bloquant ce déversement d’eaux usées radioactives !
Le sort d’écosystèmes marins fragiles est en jeu. Depuis la catastrophe de Fukushima, la contamination de la chaîne alimentaire locale ne cesse de causer des dommages. On y trouve toujours 40% d’espèces impropres à la consommation selon les normes japonaises, déjà rabaissées depuis la catastrophe.
Chaque jour, 300 tonnes d’eau passent à travers les réacteurs de Fukushima pour les refroidir. Elles amassent sur leur chemin une foule de matériaux radioactifs.
Alors qu’on peut décontaminer l’eau de certaines substance, on ne peut en retirer le tritium, une forme radioactive d’hydrogène. Il s’accumule donc, produisant des millions de tonnes d’eaux usées hautement radioactives.
Les pêcheurs exploitant les eaux à proximité de la centrale soutiennent que le déversement de matériaux radioactifs, aussi dilués soient-ils, serait dévastateur pour leur industrie, qui peine à se remettre de la catastrophe nucléaire initiale.
Et maintenant Tepco prévoit déverser cette eau super-lourde en éléments radioactifs dans l’océan.
Nous ne pouvons permettre qu’un géant de l’énergie partiellement responsable pour la plus grande catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl continue de détruire l’écosystème du Pacifique et les vies qui en dépendent.
Cliquez ici pour signer la pétition adressée au ministre de l’Environnement Koichi Yamamoto et lui demander d’empêcher cet énorme déversement radioactif!
Ensemble, nous faisons preuve de solidarité à l’égard des collectivités qui, partout à travers le monde, sont confrontées aux répercussions les plus néfastes des risques pris par les multinationales.
Que ce soit en nous tenant aux côtés des Premières Nations qui combattent les oléoducs au Canada, aux côtés des Péruviens et Péruviennes qui défendent leur environnement en tenant tête aux compagnies minières ou aux côtés des personnes qui travaillent sur les plantations d’huile de palme en Indonésie et en Malaisie, nous passons à l’action pour amplifier leurs luttes.
La population, l’économie et les écosystèmes de Fukushima ont déjà trop souffert! Aujourd’hui, faites preuve de solidarité et tenez-vous aux côtés de la population de Fukushima pour dire non au déversement de déchets radioactifs dans ses eaux.
Premiers signataires de la pétition :
Michele Rivasi, France, Députée européenne
Paul Watson, Canada, Sea Shepherd Conservation Society
Valérie Cabanes, France, End Ecocide on Earth
Claire Nouvian, France, Bloom
Michel Reimon, Autriche, Député européen
Eva Joly, France, Députée européenne
Ulrike Lunacek, Autriche, Député européen
Bart Staes, Belgique, Député européen
Claude Turmes, Luxembourg, Député européen
Sven Giegold, Allemagne, Député européen
Margret Auken, Danemark, Députée européenne
Molly Scott Cato, Royaume-Uni, Députée européenne
Rebecca Harms, Allemagne, Députée européenne
Benedek Javor, Hongrie, Député européen
Lamya Essemlali, France, Sea Shepherd France
Nicolas Imbert, France, Green Cross France
Ismail Sezgin, Royaume-Uni, Center for Izmet Studies
Carl Schlyter, Suède, Député du Riksdag suédois
Keith Allen, Royaume-Uni, Député européen
José Bové, France, Député européen
Yannick Jadot, France, Député européen
Karima Delli, France, Députée européenne
Pascal Durand, France, Député européen
Jean-Marc Pasquet, France, NovoIdeo
François Sarano, France, Longitude181
Alienor Bertrand, France, CNRS
Jean-Pierre Goux, France, BlueTurn
Charles-Maxence Layet, France, Orbs l’autre Planète
Leina Sato, Japon, Mère Ocean
Plus d’informations
Le Dauphiné. 16 juillet 2017.
The Telegraph. 14 juillet 2017.
UPI. 14 juillet 2017.