Nestlé veut prélever toujours plus d’eau (3,6 millions de litres par jour en fait) de son usine d’Aberfoyle, pas loin de Guelph en Ontario. La multinationale suisse demande de prolonger de 10 ans le permis qui lui permet de pomper toute l’eau du bassin versant de Grande-Rivière. Elle ne paie que 3,71$ pour chaque million de litres. L’augmentation lui reviendrait à moins de 15$ par jour!

C’est du vol, ce n’est pas viable à long terme, et il faut que ça cesse. Ailleurs dans le sud-ouest de l’Ontario, l’eau potable provient des Grands Lacs, mais la population du comté de Wellington doit compter sur les eaux souterraines.

Dites à la première ministre Kathleen Wynne de refuser à Nestlé la prolongation de son permis de prélèvement d’eau avant que l’Ontario ne soit à sec.

Durant les quatre dernières années, Nestlé a augmenté de plus de 33% son prélèvement d’eau à Aberfoyle. Pendant ce temps, le niveau de l’eau a chuté de 1,5 mètres. C’est fou!

Ce n’est toujours pas assez pour Nestlé. La multinationale aimerait bien exploiter un autre puits du comté de Wellington pour pomper 1,16 millions de litres d’eau par jour. Et c’est sans compter le site avoisinant d’Elora, où elle a présentement le droit de prélever plus de 1 million de litres par jour.

Avec les changements climatiques qui font des ravages à travers le pays, c’est sûr que l’eau finira par manquer.

C’est pourquoi nous nous tenons debout aux côtés des Wellington Water Watchers et de tous ceux et celles qui, à travers le monde, demandent qu’on retire à Nestlé la permission de s’emparer de notre précieuse eau de source pour la transformer en profits.

On connait la chanson, ce n’est pas la première fois que ça se produit. Nestlé drainait la nappe phréatique de la Colombie-Britannique pour des pinottes, et ce, même si des feux de forêt menaçaient toute la province. Des centaines de milliers d’entre nous avons dit «NON»! Grâce à nous, le gouvernement n’a eu d’autres choix que de s’engager à revoir les redevances sur l’eau.

Nous en avons fait autant pour la Californie et l’Oregon en soutenant le tout petit comté de Hood River contre une des plus grosses multinationales au monde. Ensemble, nous pouvons encore une fois arrêter Nestlé.

Dites à la première ministre Kathleen Wynne que nous soutenons les gens de Guelph et d’Aberfoyle, qu’elle doit dire «non» à Nestlé!

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