Bayer a dissimulé les risques liés au glyphosate pour la santé des femmes enceintes et des nourrissons. Une info révélée par une plainte déposée devant les juridictions pénales autrichiennes en 2019 qui vient d'être rendue publique.

Les preuves sont accablantes, mais l’enquête pourrait prendre encore des mois, et nous n’avons pas le temps d’attendre. Le 12 octobre prochain, les gouvernements de l’UE décideront de renouveler l’autorisation du glyphosate pour 10 ans ou bien de l’interdire.

En collaboration avec Avaaz, WeMove et d’autres partenaires, nous préparons une pétition d’envergure qui sera remise avant le vote. La dernière fois, nous avons manqué de peu l’interdiction complète du glyphosate. Signez et partagez cette pétition afin de montrer aux responsables politiques de l’UE que l’opinion publique continue d’être largement en faveur d’une interdiction :

Dites aux gouvernements de l’UE d’interdire définitivement le glyphosate.

Le Gouvernement autrichien vient d’annoncer qu’il voterait contre le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, le célèbre pesticide cancérigène inventé par Monsanto. C’est une excellente nouvelle, mais une interdiction est nécessaire au niveau européen, puis mondial.

Vous pensiez que nous avions déjà gagné cette campagne ? Pas exactement.

Le glyphosate est interdit pour l’usage domestique en France, aux Pays-Bas et en Belgique, mais il est encore utilisé à outrance dans l’agriculture et la sylviculture partout dans le monde. On trouve des traces de ce produit chimique toxique dans la nourriture, les textiles, et même dans la poussière de nos maisons.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS affirme qu’il existe des « preuves solides » démontrant que l’exposition au glyphosate entraîne des risques génotoxiques et qu’il est également « probablement cancérigène pour les humains ». Mais les régulateurs européens ne jurent que par les études produites par l’industrie des pesticides qui affirment le contraire.

Les fabricants de glyphosate affirment que ce produit est sans danger, mais ils ont dissimulé l’une de leurs propres études de neurotoxicité sur le développement, qui a révélé des troubles comportementaux importants chez les jeunes rats dont la mère avait été exposée au glyphosate pendant la grossesse. Ils ont également omis d’inclure de nombreuses études indépendantes alarmantes dans leur demande de renouvellement d’autorisation, alors que la loi leur impose de présenter un compte-rendu complet des dernières données scientifiques.

Nous ne pouvons pas attendre la décision des tribunaux. Avec nos partenaires, nous ferons entendre votre voix en amont du vote crucial du 12 octobre :

Dites aux gouvernements de l’UE d’interdire définitivement le glyphosate.

Les membres d’Ekō ont contribué à faire interdire les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles au sein de l’UE, et nous faisons à présent pression pour mettre fin à toutes les exportations de produits chimiques interdits. En collaboration avec des syndicats, des scientifiques, des activistes et des universitaires, nous avons contribué à révéler l’influence dangereuse du lobby de l’agrochimie partout dans le monde, et nous avons fait pression pour que les lois protègent les personnes et la nature de l’avidité sans limites de ces entreprises.

Faisons en sorte que le glyphosate soit interdit au sein de l’UE - nous ne nous arrêtons pas tant qu’il ne sera pas interdit dans le monde entier !

(Le compte total des signatures correspond aux signatures des membres d'Avaaz, WeMove et Ekō combinées.)

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