L’hiver est arrivé, et on revoit défiler dans les rues les manteaux de fourrures. Plus de 45 millions d’animaux meurent chaque année dans les 5000 fermes à fourrure européennes pour les produire. 

Tout au long de leur vie, ces animaux sauvages qu’on garde en cage vivent un stress immense qui les pousse à l’automutilation et au cannibalisme. Ils connaissent par ailleurs une fin atroce, que ce soit par gazage ou par électrocution.

L’industrie européenne de la fourrure est très fière du fait que 92% des collections présentées durant la semaine de la mode de Milan en 2014 contenaient de la fourrure. Les manteaux de Gucci et de Saks Fifth Avenue sont confectionnés notamment avec de la fourrure provenant de la Finlande et du Danemark.

Le commerce de la fourrure est encore très important en Europe, générant des exportations de près d’un milliard d’euros par an. Toutefois, cela n’a pas empêché plusieurs pays européens d’interdire les fermes à fourrure, du Royaume-Uni à la Slovénie. L’interdiction en Croatie est entrée en vigueur cette année.

En 2015, la Belgique comptait 19 fermes à fourrure et la France, 13. Il est grand temps que ces deux pays les ferment et que s’instaure une interdiction pan-européenne.

La pression exercée sur le milieu de la mode porte également fruit. En 2015, c’était Hugo Boss qui disait non à la fourrure. L’année suivante, c’était au tour de Giorgio Armani. À Gucci et à Saks Fifth Avenue maintenant d’emboîter le pas. Ensemble, nous pouvons mettre fin à la cruauté envers les animaux et bannir d’Europe le commerce et l’usage de la fourrure!