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Ferrovial : retirez-vous immédiatement des centres de rétention illégaux !

Ferrovial : retirez-vous immédiatement des centres de rétention illégaux !

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Détenus sur deux petites îles situées au cœur de l’Océan Pacifique, des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants en sont venus à supplier le gouvernement australien de les laisser mourir tellement ils vivaient dans des conditions horribles.


Et, comme si ce n’était pas suffisant, des entreprises privées n’hésitent pas à faire du profit sur leurs souffrances.


Mais nous pouvons changer ça. Le dernier gestionnaire du centre de rétention est près d’abandonner son contrat -- et si nous maintenons une pression suffisante, nous parviendrons à le faire partir définitivement.


Dites à Ferrovial de renoncer immédiatement à la gestion des centres de rétention illégaux.


Plus de 1200 personnes sont détenues dans des conditions inhumaines sur les îles de Nauru et Manus, en Papouasie Nouvelle-Guinée. Ces gens ont eu le courage de fuir la torture et la guerre, à la recherche d’une simple survie, mais au lieu de cela, ils sont retenus dans des conditions tellement épouvantables que l’un des comités spéciaux de l’ONU a qualifié les centre de détention de “cruel, inhumain et lucratif”.


Le contrat d’exploitation des centres de rétentions a été obtenu par la multinationale espagnole Ferrovial, opérateur d’infrastructures et de services municipaux, dans le cadre d’une opération plus vaste visant à faire l’acquisition des équipements du précédent propriétaire. Pourtant, chez Ferrovial on sait très bien que ces centres de rétention sont controversés - et, pire encore, illégaux -, la Papouasie Nouvelle-Guinée venant juste de statuer sur la nécessité de mettre un terme à la détention de populations sur les îles de Manus et Nauru.


Si nous parvenons à faire reculer Ferrovial, l’Australie aura une entreprise en moins pour s’occuper de ses basses besognes. Et nous nous rapprocherons ainsi de notre objectif de faire fermer ces prisons indignes une bonne fois pour toutes.


Demandez à Ferrovial d’abandonner ses contrats sur les îles de Nauru et Manus.


La direction de Ferrovial s’est engagée à ne plus répondre à ces appels d’offre mais, en même temps, l’entreprise continue d’opérer comme si de rien n’était...Il faut aller plus loin. Ferrovial doit quitter les centres des îles Manus et Nauru immédiatement.


En Australie, les dernières élections l’ont montré, les immigrés et les réfugiés sont présentés comme étant la source de tous les problèmes du pays. Mais nous ne pouvons décemment permettre que la rhétorique anti-immigration serve de justification à l’existence de centres de rétention illégaux qui retiennent prisonniers des demandeurs d’asile pendant que l’industrie carcérale se gave.


Partout dans le monde, des membres de SumOfUs s’opposent aux entreprises de sécurité qui s’enrichissent sur le dos de populations innocentes en acceptant des contrats de millions d’euros. Des milliers de nos membres néozélandais ont réclamé que des mesures soient prises contre Serco suite à sa mauvaise gestion de l’une des plus grandes prisons Kiwi au monde. Et l’une de nos premières et plus percutantes campagnes permit de mettre un terme à l’exploitation de prisonniers par des entreprises de téléphonie.


À nous désormais de rassembler nos forces et de montrer à Ferrovial que tirer des bénéfices de la souffrance humaine ne paie pas.


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