Les rivières du Québec pourraient bientôt être remplies de poissons morts et le coupable est le chloran, un pesticide très toxique qui enrobe les semences de nos fermiers.
Au Québec, les agriculteurs fertilisent plus d'un demi-million d'acres de chloran. Le pesticide s'infiltre dans les rivières, empoisonnant les insectes aquatiques qui sont une nourriture essentielle pour les grenouilles, les poissons et les oiseaux.
Nous savons que le gouvernement du Québec prend au sérieux l'élimination des produits chimiques toxiques des champs, car il a déjà commencé à appliquer l'interdiction des néonicotinoïdes - les pesticides tueurs d’abeille - de Santé Canada avant l'échéance. Un énorme tollé de votre part maintenant peut prévenir un désastre pour notre réseau de rivières.
Dites au gouvernement du Québec que le pesticide toxique chloran n'a pas sa place dans nos fermes et nos cours d'eau.
100 pour cent des rivières échantillonnées par Environnement Québec contiennent du chloran toxique et 13 pour cent des rivières échantillonnées sont déjà à des niveaux dangereux.
Et, l'utilisation à grande échelle n'est absolument pas nécessaire puisque seulement 4 % des terres agricoles ont des problèmes sévères d'insectes ravageurs.
Avec des arguments aussi solides, votre pression pourrait être le point de basculement qui fera enfin sortir le chloran de nos champs et de nos rivières.
Dites au ministre de l'Environnement Charette : NON au chloran pour nos fermes et oui aux méthodes alternatives de lutte contre les insectes ravageurs.
Grâce à l'énorme réaction des membres de SumOfU au Canada, comme vous, Santé Canada a annoncé qu'il interdisait les plus importants néonicotinoïdes. C'est une victoire majeure pour les abeilles, les agriculteurs et les citoyens canadiens et la preuve que des citoyens ordinaires peuvent s'attaquer même aux plus gros géants de l'agriculture.
Bien que l'interdiction nationale des pesticides tueurs d’abeille n'entrera en vigueur que dans quelques années, le gouvernement du Québec a déjà rendu l'utilisation des néonicotinoïdes plus difficile pour les agriculteurs - et sa réglementation a presque réduit son utilisation à zéro.
Nous pouvons maintenant profiter de cet élan et pousser le gouvernement du Québec à protéger nos cours d'eau contre la nouvelle menace du chloran.
NON, je ne veux pas que le chloran pollue nos rivières et tue nos poissons, grenouilles et oiseaux.
Plus d’informations
Les pesticides « tueurs d’abeilles » ont de la relève
Radio-Canada. 27 septembre 2019.
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EXIT NÉONIC, BIENVENUE CHLORANTRANILIPROLE
Radio-Canada. 28 septembre 2019.
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