Encore une ! Le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle hausse des péages autoroutiers ; une augmentation qui s’ajoute à celle déjà actée en 2015 et qui risque de peser très lourd dans les portefeuilles des automobilistes.
Alain Vidalies, secrétaire d’État aux transports, a cru bon de justifier la hausse de ces tarifs par le lancement d’un nouveau plan autoroutier s’élevant à un milliard d’euros. Ce qu’il ne dit pas c’est que les sociétés concessionnaires d’autoroutes, qui tirent déjà d’importants bénéfices des péages, ont largement de quoi financer ces travaux. Mais le gouvernement a cédé à la pression de ces grands groupes.
Aujourd’hui, on voudrait en rajouter une couche et faire payer le prix aux consommateurs. C’est intolérable ! Si nous sommes suffisamment nombreux à interpeller le gouvernement à ce sujet, il n’aura d’autre choix que de reculer.
Dites à Alain Vidalies, secrétaire d’État aux transports, de renégocier les contrats de concession d’autoroutes afin que les automobilistes ne soient pas davantage lésés.
Les tarifs des péages connaissent une progression soutenue depuis de nombreuses années. Ainsi, après une première hausse de 1,12 % entérinée en 2015 et à l’oeuvre depuis février 2016, les automobilistes pourraient avoir à supporter une augmentation des tarifs de 0,4 % en 2018, 2019 et 2020 !
Et alors que les consommateurs sont de plus en plus taxés, les concessionnaires d’autoroutes s’en sortent, eux, avec des rentabilités exceptionnelles. Dans une enquête rendue publique en 2013, la Cour des Comptes avait d’ailleurs fustigé des « rapports déséquilibrés au bénéfice des sociétés d’autoroutes. » Les trois plus grands groupes ont perçu 7,6 milliards de péages en 2011 !
Au lieu de faire payer la facture aux automobilistes, l’État devrait profiter de ce nouveau plan autoroutier pour renégocier à notre avantage les contrats qui le lient aux concessions d’autoroute. C’est ce que réclament plusieurs associations de défense des intérêts des consommateurs mais aussi plusieurs élus. Chez SumOfUs, nous savons d’expérience que quand nous nous mobilisons tous ensemble face aux lobbys, nous parvenons à les faire plier.
Dites à Alain Vidalies, secrétaire d’État aux transports, de renégocier les contrats de concession d’autoroutes afin que les automobilistes ne soient pas davantage lésés.