Hier, nous avons porté un grand coup aux multinationales qui font pression pour l’adoption de traités de libre-échange secrets : une décision clé sur le CETA a été reportée par les États membres de l’UE.
C’est grâce au courage d’une poignée d'élus wallons qui ont tenu tête en déclarant qu’ils ne laisseraient pas le gouvernement belge voter pour cet accord toxique.
Maintenant, la Commission européenne exerce des pressions sans précédent sur le gouvernement belge en Wallonie pour qu’il adopte le CETA d’ici vendredi. Et ça ne se limite pas à la seule Commission : Paul Magnette, ministre-président de Wallonie, affirme avoir reçu des «menaces à peine voilées» de la part d’acteurs politiques et privés qui veulent que l’UE signe cet accord.
Nous devons redoubler d’efforts et intensifier de manière urgente notre campagne afin de nous assurer que le gouvernement wallon continue de faire face aux pressions.
Pouvez-vous faire un don de 1 € afin de nous permettre de soutenir les braves politiciens wallons ?
Les opposants au CETA le décrivent comme un «TTIP en catimini». En effet, l’accord fourni une boite à outils aux grandes entreprises leur permettant de racketter les gouvernements. Les entreprises étatsuniennes qui ont des filiales au Canada pourront utiliser le CETA pour traîner les gouvernements en justice pour cause de perte de profits.
Nous savons qu’ensemble, rien n’est impossible : nous avons déjà poussé le TTIP et ses armées de lobbyistes au bord de l’échec.
Les membres de SumOfUs ont contribué à ce mouvement collectif en finançant des méga-manifestations, en révélant les secrets des lobbies d’entreprises et en publiant des publicités pour faire éclater au grand jour les négociations secrètes du TTIP.
Ensemble, nous avons fait dérailler le TTIP. Désormais, il nous faut en faire de même avec le CETA. Si nous sommes suffisamment nombreux à donner, nous renforcerons notre soutien au gouvernement wallon pendant les jours qui viennent. Avec votre aide, nous pourrons nous faire entendre en ligne et sur le terrain à Bruxelles.
Pouvez-vous faire un don de 1 € pour nous aider à contre-attaquer ?
Plus d’informations
Le Monde. 19 octobre 2016.